1811 - 1816 : M. Christophe RUELLE
Le démembrement du domaine de Bon Repos
Dès 1803, un juge de paix de La Mure, M. Pomier effectue des cessions au nom de Charlotte-Geneviève de MURINAIS et commence à vendre les terres du domaine. Il est associé au notaire Christophe Ruelle, de Nante en Rattier et notaire à Villard-Saint-Christophe.
Dans le livre de raison de madame Duperier née Henriette Reynaud, elle achète une terre en l’an 11, donc 1803 : « Par acte du 24 nivose an 11 (14.01.1803) j’ai acquis de madame de Costa née Murinais, stipulant pour elle le citoyen Pommiers juge de paix du Canton de La Mure, résident au Villard St. Christophe son procureur fondé, une pièce de terre contenant une setteré trois quartallées, située a Jarrie au mas des Plantées, qui confine, François Finet du levant, l’acquéreur du midi, la vendeuse pour vigne et terre du couchant, inclinant au nord, le chemin public inclinant aussi du nord, inclinant au Levant ; au prix de 2450 £, franc denier payé comptant. Ce fond dépend du Domaine de Bon repos que ledit Me Ruelle a achetté par convention privée, et qu’il revend en détail sous le nom de Madame de Costa pour éviter double vente et frais. »
Il semble donc que bien avant l’achat officiel du château, Ruelle en était le factotum pour madame de Murinais, et qu’il posséda le château avant l’acte d’achat passé en 1811. A cette date, et par acte du 20 mai, Charlotte-Geneviève vendit toutes ses propriétés de Jarrie, au prix de 50.000 francs, à M. Christophe Ruelle. C’est peut être lui qui transforma les façades ouest et sud en supprimant les fenêtres à meneaux, réalisant la terrasse etc. Mais il y a beaucoup d’incertitudes à ce sujet, les transformations semblant être du 18e siècle lors de la présence du marquis de Murinais.
Dans le livre de raison de madame Duperier née Henriette Reynaud, elle achète une terre en l’an 11, donc 1803 : « Par acte du 24 nivose an 11 (14.01.1803) j’ai acquis de madame de Costa née Murinais, stipulant pour elle le citoyen Pommiers juge de paix du Canton de La Mure, résident au Villard St. Christophe son procureur fondé, une pièce de terre contenant une setteré trois quartallées, située a Jarrie au mas des Plantées, qui confine, François Finet du levant, l’acquéreur du midi, la vendeuse pour vigne et terre du couchant, inclinant au nord, le chemin public inclinant aussi du nord, inclinant au Levant ; au prix de 2450 £, franc denier payé comptant. Ce fond dépend du Domaine de Bon repos que ledit Me Ruelle a achetté par convention privée, et qu’il revend en détail sous le nom de Madame de Costa pour éviter double vente et frais. »
Il semble donc que bien avant l’achat officiel du château, Ruelle en était le factotum pour madame de Murinais, et qu’il posséda le château avant l’acte d’achat passé en 1811. A cette date, et par acte du 20 mai, Charlotte-Geneviève vendit toutes ses propriétés de Jarrie, au prix de 50.000 francs, à M. Christophe Ruelle. C’est peut être lui qui transforma les façades ouest et sud en supprimant les fenêtres à meneaux, réalisant la terrasse etc. Mais il y a beaucoup d’incertitudes à ce sujet, les transformations semblant être du 18e siècle lors de la présence du marquis de Murinais.